Biologiques biosimilaires
En quoi consistent les médicaments biologiques ?
Au Canada, depuis les 22 dernières années, les médicaments biologiques sont devenus une option de traitement vitale pour les patients atteints d’arthrite inflammatoire dont la maladie ne répond pas, ou pas suffisamment, aux antirhumatismaux modificateurs de la maladie de synthèse conventionnels (ARMM-sc) tels que l’hydroxychloroquine ou la sulfasalazine. Il a été prouvé que les médicaments biologiques soulagent efficacement les signes et symptômes, tels que l’inflammation, la douleur et la fatigue, mais pourraient également réduire le risque de décès de même que les risques de maladies cardiaques et autres complications associées à l’arthrite inflammatoire.
Les médicaments biologiques sont fabriqués à partir d’organismes vivants tels que les levures et les bactéries. La première version d’un médicament biologique développée est connue sous le nom de « biologique d’origine ». Il s’agit en effet de la version originale d’un médicament à partir de laquelle est fabriqué un biosimilaire. Les médicaments biologiques sont beaucoup plus volumineux et complexes que les médicaments conventionnels à petites molécules tels que l’ibuprofène en vente libre (Advil, par exemple) ou le méthotrexate délivré sur ordonnance. Les médicaments biologiques sont administrés de deux manières : par auto-injection sous-cutanée ou intra-musculaire, ou par perfusion intraveineuse (IV) dans une veine de la main, du poignet ou du bras.
En raison de leur complexité, la mise au point des médicaments biologiques est longue et coûteuse. Il peut donc être difficile pour le système de soins de santé de les financer et cela peut limiter l’accès des patients à ces produits. Selon les données de l’Institut canadien d’information sur la santé, les dépenses des régimes publics d’assurance-médicaments pour les médicaments biologiques ont atteint 4,4 milliards de dollars en 2021 (29 % des dépenses totales des régimes publics d’assurance-médicaments). Et pour la dixième année consécutive, les médicaments biologiques anti-TNF utilisés pour la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn représentaient la plus grande proportion de ces dépenses publiques totales en médicaments.1
En quoi consistent les biologiques biosimilaires ?
Lorsque le brevet d’un biologique d’origine expire, d’autres fabricants sont autorisés à produire une version biosimilaire du médicament. Un biosimilaire présente une efficacité, une innocuité et une qualité similaires et offre aux patients les mêmes avantages thérapeutiques que son biologique d’origine.2
Les biosimilaires sont généralement prescrits aux patients atteints d’arthrite inflammatoire par un rhumatologue. Par exemple :
L’utilisation des biosimilaires est approuvée au Canada depuis 2009, et pour l’arthrite, depuis 2014. Cinquante-deux biosimilaires sont actuellement approuvés par Santé Canada pour le traitement de maladies chroniques, notamment l’arthrite inflammatoire, le cancer, les maladies inflammatoires de l’intestin, le diabète et le psoriasis.
Comment les patients et les systèmes de soins de santé bénéficient-ils des biologiques biosimilaires ?
Les biosimilaires peuvent être utilisés pour le même objectif thérapeutique que leur biologique d’origine et offrent la possibilité de réduire les dépenses liées aux médicaments d’origine plus coûteux. Les biosimilaires présentent trois avantages principaux pour les patients, le système de soins de santé et la société en général :
Pour en savoir plus sur les biosimilaires, consultez les ressources suivantes :
En quoi consistent les médicaments biologiques ?
Au Canada, depuis les 22 dernières années, les médicaments biologiques sont devenus une option de traitement vitale pour les patients atteints d’arthrite inflammatoire dont la maladie ne répond pas, ou pas suffisamment, aux antirhumatismaux modificateurs de la maladie de synthèse conventionnels (ARMM-sc) tels que l’hydroxychloroquine ou la sulfasalazine. Il a été prouvé que les médicaments biologiques soulagent efficacement les signes et symptômes, tels que l’inflammation, la douleur et la fatigue, mais pourraient également réduire le risque de décès de même que les risques de maladies cardiaques et autres complications associées à l’arthrite inflammatoire.
Les médicaments biologiques sont fabriqués à partir d’organismes vivants tels que les levures et les bactéries. La première version d’un médicament biologique développée est connue sous le nom de « biologique d’origine ». Il s’agit en effet de la version originale d’un médicament à partir de laquelle est fabriqué un biosimilaire. Les médicaments biologiques sont beaucoup plus volumineux et complexes que les médicaments conventionnels à petites molécules tels que l’ibuprofène en vente libre (Advil, par exemple) ou le méthotrexate délivré sur ordonnance. Les médicaments biologiques sont administrés de deux manières : par auto-injection sous-cutanée ou intra-musculaire, ou par perfusion intraveineuse (IV) dans une veine de la main, du poignet ou du bras.
En raison de leur complexité, la mise au point des médicaments biologiques est longue et coûteuse. Il peut donc être difficile pour le système de soins de santé de les financer et cela peut limiter l’accès des patients à ces produits. Selon les données de l’Institut canadien d’information sur la santé, les dépenses des régimes publics d’assurance-médicaments pour les médicaments biologiques ont atteint 4,4 milliards de dollars en 2021 (29 % des dépenses totales des régimes publics d’assurance-médicaments). Et pour la dixième année consécutive, les médicaments biologiques anti-TNF utilisés pour la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn représentaient la plus grande proportion de ces dépenses publiques totales en médicaments.1
En quoi consistent les biologiques biosimilaires ?
Lorsque le brevet d’un biologique d’origine expire, d’autres fabricants sont autorisés à produire une version biosimilaire du médicament. Un biosimilaire présente une efficacité, une innocuité et une qualité similaires et offre aux patients les mêmes avantages thérapeutiques que son biologique d’origine.2
Les biosimilaires sont généralement prescrits aux patients atteints d’arthrite inflammatoire par un rhumatologue. Par exemple :
- Adalimumab (Abrilada®), adalimumab (Amgevita®), adalimumab (Hadlima®), adalimumab (Hulio®), adalimumab (Hyrimoz®), adalimumab (Idacio®), adalimumab (Simlandi®) et adalimumab (Yuflyma®) sont des versions biosimilaires du biologique d’origine adalimumab (Humira®);
- étanercept (Brenzys®) et étanercept (Erelzi®) sont des versions biosimilaires du biologique d’origine étanercept (Enbrel®);
- infliximab (Avsola®), infliximab (Inflectra®) et infliximab (Renflexis®) sont des versions biosimilaires du biologique d’origine infliximab (Remicade®);
- rituximab (Riabni®), rituximab (Riximyo®), rituximab (Ruxience®) et rituximab (Truxima®) sont des versions biosimilaires du biologique d’origine rituximab (Rituxan®).
L’utilisation des biosimilaires est approuvée au Canada depuis 2009, et pour l’arthrite, depuis 2014. Cinquante-deux biosimilaires sont actuellement approuvés par Santé Canada pour le traitement de maladies chroniques, notamment l’arthrite inflammatoire, le cancer, les maladies inflammatoires de l’intestin, le diabète et le psoriasis.
Comment les patients et les systèmes de soins de santé bénéficient-ils des biologiques biosimilaires ?
Les biosimilaires peuvent être utilisés pour le même objectif thérapeutique que leur biologique d’origine et offrent la possibilité de réduire les dépenses liées aux médicaments d’origine plus coûteux. Les biosimilaires présentent trois avantages principaux pour les patients, le système de soins de santé et la société en général :
- Les économies réalisées grâce à l’utilisation de biosimilaires peuvent stimuler un réaménagement des « critères d’accès spécial » qui obligent actuellement les patients à faire l’essai d’anciens médicaments moins coûteux sans obtenir de résultats satisfaisants. Puisque les biosimilaires sont beaucoup moins onéreux, les listes de médicaments remboursables, autant privées que publiques, pourraient facilement laisser tomber cette obligation d’essai non concluant avant d’approuver le remboursement des biosimilaires pour ces patients;
- Les économies réalisées grâce à l’utilisation des biosimilaires peuvent être réinvesties dans les budgets consacrés aux listes de médicaments remboursables par les régimes privés et publics, permettant ainsi d’améliorer la viabilité de leurs régimes d’assurance-médicaments en ajoutant de nouveaux médicaments aux listes et en renforçant la couverture des médicaments existants pour les patients; et,
- Les économies réalisées par les biosimilaires pourraient être investies dans des aspects non médicamenteux dont les patients ont besoin, tels que les soins infirmiers spécialisés, les services de conseils professionnels de même que la physiothérapie et l’ergothérapie.
Pour en savoir plus sur les biosimilaires, consultez les ressources suivantes :
- Les biologiques biosimilaires au Canada – Ce que les patients atteints d’arthrite inflammatoire devraient savoir (cinquième édition, avril 2023)
- Infographie du document Biologiques biosimilaires au Canada
- Biologiques biosimilaires - Vidéos éducatives
1 | Institut canadien d’information sur la santé. Dépenses en médicaments prescrits au Canada, 2021. Ottawa, ON: CIHI; 2022. Infographic https://www.cihi.ca/fr/depenses-en-medicaments-prescrits-au-canada |
2 | Santé Canada – Médicaments biologiques biosimilaires au Canada : Fiche d’information https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/medicaments-produits-sante/produits-biologiques-radiopharmaceutiques-therapies-genetiques/information-demandes-presentations/lignes-directrices/fiche-renseignements-biosimilaires.html |
3 | Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) : Les médicaments biosimilaires : des réponses à vos questions https://www.cadth.ca/sites/default/files/pdf/biosimilar_drugs_patient_tool_FR.pdf |
4 | Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés. Économies potentielles associées aux biosimilaires au Canada. Date de modification : 05-02-2018 https://www.pmprb-cepmb.gc.ca/CMFiles/NPDUIS/2017_Conference_Posters/post_6_biosim.pdf |