Dans ce numéro
- L’arthrite en milieu de travail :
- Quel type de mesures d’adaptation au travail aiderait les travailleurs atteints d’arthrite et pourquoi ?
- Message pour les employeurs : Le « créneau favorable » :
- Message pour les employés : Vivre avec l’arthrite
JointHealth™ insight mars 2017
L’arthrite en milieu de travail :
employeurs et employés parlent-ils le même langage ?
Le comité ACE (Arthritis Consumer Experts) a récemment récompensé la Ville d’Ottawa et le Réseau de télévision des peuples autochtones dans le cadre de sa troisième recherche annuelle des Meilleurs milieux de travail pour les employés atteints d’arthrite. Pour marquer l’événement, le présent numéro de mars du JointHealth™ insight s’attarde sur la situation actuelle de l’arthrite en milieu de travail.
De nombreux Canadiens s’efforcent de concilier travail, famille et responsabilités personnelles, et c’est particulièrement difficile pour les employés atteints d’une maladie chronique, l’arthrite étant en tête de liste, et qui forment une partie de plus en plus importante des effectifs en raison du vieillissement de la population. Les employeurs canadiens qui comprennent l’impact d’une maladie chronique, et tout particulièrement celui d’une maladie telle que l’arthrite, adoptent des mesures pour adapter les milieux de travail au bénéfice des employés. Selon les renseignements sur le milieu de travail fournis par les employés et les gestionnaires des entreprises ayant soumis leur candidature, le comité ACE a sélectionné la Ville d’Ottawa et le Réseau de télévision des peuples autochtones pour avoir mis de l’avant des pratiques de sensibilisation, de prévention et d’avantages sociaux en milieu de travail.
Pour les employés atteints d’arthrite, le combat implique également de concilier au quotidien les exigences liées à gestion de leur maladie avec celles d’un travail « accompagné » de symptômes comme la douleur, la fatigue, le dysfonctionnement articulaire et l’immobilité.
L’arthrite est la cause la plus fréquente d’incapacité au travail au Canada et son impact financier est évalué à 13,6 milliards $ annuellement, selon l’estimation du fardeau économique de la maladie par Statistiques Canada. Un travailleur sur 136 souffre de polyarthrite rhumatoïde, la forme d’arthrite la plus coûteuse et la plus invalidante. Et cette statistique devrait doubler d’ici 30 ans. De plus, des études ont clairement démontré que le coût résultant d’être au travail sans nécessairement être productif est plus élevé que celui de l’absentéisme. Une enquête sur un effectif a même démontré que ce type de coût associé au présentéisme était quatre fois supérieur à celui de l’absentéisme.
L’étude menée par la docteure Diane Lacaille, chercheuse scientifique principale au centre Arthriterecherche Canada, démontre que les employés atteints d’arthrite disposant de conditions de travail flexibles, de plus d’autonomie dans la façon de s’acquitter de leurs tâches et d’organiser leur horaire de travail et qui ont profité de mesures d’adaptation au travail sont plus productifs et moins susceptibles de devenir inaptes au travail.
Dans des études qualitatives, les travailleurs atteints d’arthrite ont déclaré aux chercheurs que les conditions de travail flexibles guident en priorité leur choix d’emploi, même au détriment d’un salaire plus élevé ou de meilleures possibilités de promotion. Cependant, plusieurs travailleurs ont également décrit à quel point ils ont éprouvé des difficultés à obtenir des horaires de travail plus flexibles dans le cadre de mesures d’adaptation au travail, soulignant ainsi le besoin d’une législation à l’appui de telles mesures.
L’étude a aussi indiqué que peu de travailleurs demandent réellement des mesures d’adaptation au travail et que plusieurs atteints d’arthrite (presque la moitié) ne divulguent pas leur maladie à leur employeur ou à leurs collègues de travail. Ils se privent alors de mesures d’adaptation au travail de peur d’être l’objet de ressentiment de la part de leurs collègues ou de nuire à leurs possibilités d’avancement. En d’autres mots, ils ne veulent pas être « marginalisés » en demandant une mesure d’adaptation au travail.
Quel type de mesures d’adaptation au travail aiderait les travailleurs atteints d’arthrite et pourquoi ?
Message pour les employeurs :
Le « créneau favorable » :

Le fondement de la modernisation du traitement de l’AI au Canada
Avec la prévalence croissante de l’arthrite inflammatoire (AI) en milieu de travail, les employeurs ou administrateurs de régime doivent avoir accès et tirer des enseignements des résultats de recherche récents sur l’arthrite inflammatoire, les options de traitement et l’impact qu’elles peuvent avoir sur les employés.
En ce qui concerne la polyarthrite rhumatoïde (PR) et la spondylarthrite axiale (SA), le fait d’être dirigé sans délai vers un spécialiste permet d’obtenir rapidement un diagnostic et un traitement, améliore les résultats thérapeutiques à long terme, comme le soulagement de la douleur et de l’enflure articulaires, maintient les structures et la fonction des articulations et prévient l’incapacité permanente et la perte de l’emploi.
La recherche appuie la politique relative aux listes de médicaments des régimes privés qui permet à un médecin spécialiste de prescrire le « bon médicament au bon patient au bon moment. » La recherche, particulièrement au Canada, a démontré qu’un diagnostic précoce d’AI et la prise par le patient de médicaments antirhumatismaux modificateurs de la maladie (ARMM), sans délai et dès le diagnostic, offrent un meilleur contrôle de la maladie, contribuent à prévenir l’incapacité et réduisent les décès prématurés. Les ARMM sont des médicaments utilisés pour traiter l’AI et d’autres affections rhumatismales en inhibant le système immunitaire pour réduire l’inflammation et ralentir la progression de la maladie. Des études ont également démontré que dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, un délai de plus de 12 semaines entre l’apparition des symptômes et l’amorce du traitement réduit les chances d’atteindre une rémission chez un patient et augmente les risques de lésions articulaires évolutives.
Message pour les employés :
Vivre avec l’arthrite
Lorsque votre fournisseur de soins et vous-même décidez d’un plan de traitement, un employé atteint d’arthrite risque fort de se heurter à des difficultés dans l’accès aux soins de ce plan de traitement.
Au cours de la dernière décennie, les assureurs privés ont mis en application des programmes d’assurance-médicaments leur permettant de gérer les soins en visant le contrôle des coûts. Ces programmes ont également rendu plus difficile pour les employés ou participants au régime d’obtenir le bon médicament pour des résultats optimaux. Les employés se sont familiarisés avec le concept « d’autorisation préalable », qui exige du médecin de fournir la justification documentée pour ce médicament avant que l’assureur n’en approuve la couverture, ou avec la « thérapie par palier », qui exige que le participant au régime tente un premier essai d’un médicament de moindre coût et prouve son inefficacité avant que son médecin puisse lui prescrire un médicament d'un coût supérieur.
Les employés atteints d’arthrite doivent comprendre exactement le fonctionnement de ces processus afin d’être bien préparés à défendre leur dossier au cours de discussions avec leur assureur privé, la direction des Ressources humaines de leur entreprise et leur médecin, particulièrement lorsque l’accès à un médicament prescrit par leur médecin traitant, et dont ils ont besoin, leur est refusé.
À votre écoute
Nous espérons que vous trouverez ces renseignements d'une grande utilité. Dites-nous ce que vous en pensez par lettre ou par courriel à feedback@jointhealth.org. C'est grâce à votre participation dynamique et continue que le comité ACE peut travailler au mieux-être des Canadiennes et Canadiens atteints d'arthrite.
Mettez à jour votre adresse postale ou électronique
Informez-nous de tout changement en joignant le comité ACE à l'adresse de courriel suivante : feedback@jointhealth.org. Cette précaution vous permettra de continuer à recevoir les courriels gratuits ou à imprimer votre exemplaire du insight JointHealth™.
Arthritis Consumer Experts (ACE)
Qui nous sommes
Arthritis Consumer Experts (ACE) offre aux Canadiens et Canadiennes atteints d'arthrite une formation fondée sur la recherche, une formation en sensibilisation à l'arthrite, un lobby influent et de l'information. Nous aidons les personnes vivant avec n'importe quelle forme d'arthrite à prendre en charge leur maladie et à prendre part au processus décisionnel concernant la recherche et les soins de santé. Les activités d'ACE sont orientées par les membres et dirigées par des personnes atteintes d'arthrite, d'éminents professionnels de la santé et le Conseil consultatif d'ACE. Pour en savoir plus sur ACE, rendez-vous à www.jointhealth.org
Reconnaissance de financement
Au cours des 12 derniers mois, le comité ACE a reçu des subventions de la part de :
Amgen Canada, Arthrite-recherche Canada, AstraZeneca Canada, Celgene, Corporation AbbVie, Eli Lilly Canada, Hoffman-La Roche Canada Ltée, Innovative Medicines Canada, Instituts de recherche en santé du Canada, Janssen Inc., Merck Canada, Novartis, Pfizer Canada, Sanofi Canada, St. Paul’s Hospital (Vancouver), UCB Canada et l’université de la Colombie-Britannique.
ACE a également reçu des dons non sollicités provenant des membres de la collectivité arthritique (personnes souffrant d’arthrite) de partout au Canada.
Le comité ACE remercie ces personnes et organismes pour leur soutien qui permet d’aider plus de 5 millions de Canadiennes et Canadiens souffrant d’arthrose, de polyarthrite rhumatoïde, d’arthrite psoriasique, de spondylarthrite ankylosante et de plusieurs autres formes d’arthrite. ACE assure à ses membres, à ses collaborateurs professionnels de la santé et universitaires, au gouvernement et au public que son travail est effectué de façon indépendante et libre de leur influence.
Avertissement et conditions d'utilisation
Le contenu de ce site Web est fourni à titre d'information générale seulement et ne devrait pas servir de base suggérant un traitement particulier pour une personne ou remplacer une consultation avec un professionnel de la santé au fait de ses besoins médicaux particuliers. Veuillez joindre un professionnel de la santé pour toute question ou préoccupation d'ordre médical. L'utilisateur de ce site Web ne devrait jamais ignorer un conseil médical ou retarder une consultation sur la foi de renseignements affichés sur ce site ou sur tout site de même nature.
Afin d'offrir une composante pratique aux utilisateurs, ce site peut afficher des liens vers d'autres sites Web. Le comité ACE décline toute responsabilité quant à la disponibilité du contenu de ces sites externes. L'affichage de ces liens ne sous-entend aucunement un endossement implicite de la part du comité ACE en regard de l'information qui y est présentée, ni ne confirme la véracité et la fiabilité des services, renseignements ou produits offerts par les sites ainsi reliés.
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L’arthrite en milieu de travail :
employeurs et employés parlent-ils le même langage ?

Le comité ACE (Arthritis Consumer Experts) a récemment récompensé la Ville d’Ottawa et le Réseau de télévision des peuples autochtones dans le cadre de sa troisième recherche annuelle des Meilleurs milieux de travail pour les employés atteints d’arthrite. Pour marquer l’événement, le présent numéro de mars du JointHealth™ insight s’attarde sur la situation actuelle de l’arthrite en milieu de travail.
De nombreux Canadiens s’efforcent de concilier travail, famille et responsabilités personnelles, et c’est particulièrement difficile pour les employés atteints d’une maladie chronique, l’arthrite étant en tête de liste, et qui forment une partie de plus en plus importante des effectifs en raison du vieillissement de la population. Les employeurs canadiens qui comprennent l’impact d’une maladie chronique, et tout particulièrement celui d’une maladie telle que l’arthrite, adoptent des mesures pour adapter les milieux de travail au bénéfice des employés. Selon les renseignements sur le milieu de travail fournis par les employés et les gestionnaires des entreprises ayant soumis leur candidature, le comité ACE a sélectionné la Ville d’Ottawa et le Réseau de télévision des peuples autochtones pour avoir mis de l’avant des pratiques de sensibilisation, de prévention et d’avantages sociaux en milieu de travail.
Pour les employés atteints d’arthrite, le combat implique également de concilier au quotidien les exigences liées à gestion de leur maladie avec celles d’un travail « accompagné » de symptômes comme la douleur, la fatigue, le dysfonctionnement articulaire et l’immobilité.
L’arthrite est la cause la plus fréquente d’incapacité au travail au Canada et son impact financier est évalué à 13,6 milliards $ annuellement, selon l’estimation du fardeau économique de la maladie par Statistiques Canada. Un travailleur sur 136 souffre de polyarthrite rhumatoïde, la forme d’arthrite la plus coûteuse et la plus invalidante. Et cette statistique devrait doubler d’ici 30 ans. De plus, des études ont clairement démontré que le coût résultant d’être au travail sans nécessairement être productif est plus élevé que celui de l’absentéisme. Une enquête sur un effectif a même démontré que ce type de coût associé au présentéisme était quatre fois supérieur à celui de l’absentéisme.
L’étude menée par la docteure Diane Lacaille, chercheuse scientifique principale au centre Arthriterecherche Canada, démontre que les employés atteints d’arthrite disposant de conditions de travail flexibles, de plus d’autonomie dans la façon de s’acquitter de leurs tâches et d’organiser leur horaire de travail et qui ont profité de mesures d’adaptation au travail sont plus productifs et moins susceptibles de devenir inaptes au travail.
Dans des études qualitatives, les travailleurs atteints d’arthrite ont déclaré aux chercheurs que les conditions de travail flexibles guident en priorité leur choix d’emploi, même au détriment d’un salaire plus élevé ou de meilleures possibilités de promotion. Cependant, plusieurs travailleurs ont également décrit à quel point ils ont éprouvé des difficultés à obtenir des horaires de travail plus flexibles dans le cadre de mesures d’adaptation au travail, soulignant ainsi le besoin d’une législation à l’appui de telles mesures.
L’étude a aussi indiqué que peu de travailleurs demandent réellement des mesures d’adaptation au travail et que plusieurs atteints d’arthrite (presque la moitié) ne divulguent pas leur maladie à leur employeur ou à leurs collègues de travail. Ils se privent alors de mesures d’adaptation au travail de peur d’être l’objet de ressentiment de la part de leurs collègues ou de nuire à leurs possibilités d’avancement. En d’autres mots, ils ne veulent pas être « marginalisés » en demandant une mesure d’adaptation au travail.
Quel type de mesures d’adaptation au travail aiderait les travailleurs atteints d’arthrite et pourquoi ?
« Horaire variable ». Permet aux travailleurs atteints d’arthrite d’arriver au travail et d’en partir plus tard. On évite ainsi les matins rendus particulièrement difficiles par l’augmentation de la douleur et de la raideur; |
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« Postes fractionnés ». Permet le repos en raccourcissant les heures de travail consécutives; |
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« Droit de refus d’heures supplémentaires ». Surtout lorsque la maladie n’est pas bien maîtrisée, sans crainte d’être jugé comme manquant de motivation ou d’engagement; |
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« Heures réduites » Stratégie fréquemment employée par les travailleurs atteints d’arthrite pour conserver leur emploi; le congé partiel est également pratique pour gérer les flambées d’activité de l’arthrite; |
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« Lieux de travail variables ». Important pour les personnes arthritiques dont l’immobilité entraîne plus de raideur et de douleur et pour qui le transport quotidien est difficile; |
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« Congé de maladie de courte durée ». Permet de bien gérer l’arthrite pendant une période d’aggravation de la maladie ou lors d’une chirurgie ou d’autres complications; |
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« Congé de formation ». Permet à certains employés atteints d’arthrite d’obtenir un supplément de formation liée à d’autres types de responsabilités ou de postes mieux adaptés à leur état; |
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« Périodes de repos ». Particulièrement pertinentes pour les travailleurs atteints d’arthrite afin de leur permettre de refaire le plein d’énergie et de maintenir leur productivité. |
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Message important pour les employeurs Les travailleurs atteints d’arthrite accueilleraient favorablement un milieu de travail qui tiendrait compte de leurs besoins individuels, mettrait à leur disposition ce type de mesures d’adaptation pour quelque motif que ce soit et contribuerait à réduire la stigmatisation sur les lieux de travail. |
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Message pour les employeurs :
Le « créneau favorable » :

Le fondement de la modernisation du traitement de l’AI au Canada
Avec la prévalence croissante de l’arthrite inflammatoire (AI) en milieu de travail, les employeurs ou administrateurs de régime doivent avoir accès et tirer des enseignements des résultats de recherche récents sur l’arthrite inflammatoire, les options de traitement et l’impact qu’elles peuvent avoir sur les employés.
En ce qui concerne la polyarthrite rhumatoïde (PR) et la spondylarthrite axiale (SA), le fait d’être dirigé sans délai vers un spécialiste permet d’obtenir rapidement un diagnostic et un traitement, améliore les résultats thérapeutiques à long terme, comme le soulagement de la douleur et de l’enflure articulaires, maintient les structures et la fonction des articulations et prévient l’incapacité permanente et la perte de l’emploi.
La recherche appuie la politique relative aux listes de médicaments des régimes privés qui permet à un médecin spécialiste de prescrire le « bon médicament au bon patient au bon moment. » La recherche, particulièrement au Canada, a démontré qu’un diagnostic précoce d’AI et la prise par le patient de médicaments antirhumatismaux modificateurs de la maladie (ARMM), sans délai et dès le diagnostic, offrent un meilleur contrôle de la maladie, contribuent à prévenir l’incapacité et réduisent les décès prématurés. Les ARMM sont des médicaments utilisés pour traiter l’AI et d’autres affections rhumatismales en inhibant le système immunitaire pour réduire l’inflammation et ralentir la progression de la maladie. Des études ont également démontré que dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, un délai de plus de 12 semaines entre l’apparition des symptômes et l’amorce du traitement réduit les chances d’atteindre une rémission chez un patient et augmente les risques de lésions articulaires évolutives.
Message pour les employés :
Vivre avec l’arthrite
Lorsque votre fournisseur de soins et vous-même décidez d’un plan de traitement, un employé atteint d’arthrite risque fort de se heurter à des difficultés dans l’accès aux soins de ce plan de traitement.
Au cours de la dernière décennie, les assureurs privés ont mis en application des programmes d’assurance-médicaments leur permettant de gérer les soins en visant le contrôle des coûts. Ces programmes ont également rendu plus difficile pour les employés ou participants au régime d’obtenir le bon médicament pour des résultats optimaux. Les employés se sont familiarisés avec le concept « d’autorisation préalable », qui exige du médecin de fournir la justification documentée pour ce médicament avant que l’assureur n’en approuve la couverture, ou avec la « thérapie par palier », qui exige que le participant au régime tente un premier essai d’un médicament de moindre coût et prouve son inefficacité avant que son médecin puisse lui prescrire un médicament d'un coût supérieur.
Les employés atteints d’arthrite doivent comprendre exactement le fonctionnement de ces processus afin d’être bien préparés à défendre leur dossier au cours de discussions avec leur assureur privé, la direction des Ressources humaines de leur entreprise et leur médecin, particulièrement lorsque l’accès à un médicament prescrit par leur médecin traitant, et dont ils ont besoin, leur est refusé.
« Notre étude démontre que les employés atteints d’arthrite disposant de conditions de travail flexibles, de plus de contrôle et d’autonomie dans la façon de s’acquitter de leurs tâches et d’organiser leur horaire de travail et qui ont profité de mesures d’adaptation au travail lorsque nécessaire sont plus productifs et moins susceptibles de connaître des périodes d’interruption de travail ou des restrictions de leurs activités courantes », indique Dre Monique Gignac, professeure à l’Université de Toronto, directrice scientifique adjointe et chercheuse principale à l’Institut de recherche sur le travail et la santé. |
À votre écoute
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Mettez à jour votre adresse postale ou électronique
Informez-nous de tout changement en joignant le comité ACE à l'adresse de courriel suivante : feedback@jointhealth.org. Cette précaution vous permettra de continuer à recevoir les courriels gratuits ou à imprimer votre exemplaire du insight JointHealth™.
Arthritis Consumer Experts (ACE)
Qui nous sommes
Arthritis Consumer Experts (ACE) offre aux Canadiens et Canadiennes atteints d'arthrite une formation fondée sur la recherche, une formation en sensibilisation à l'arthrite, un lobby influent et de l'information. Nous aidons les personnes vivant avec n'importe quelle forme d'arthrite à prendre en charge leur maladie et à prendre part au processus décisionnel concernant la recherche et les soins de santé. Les activités d'ACE sont orientées par les membres et dirigées par des personnes atteintes d'arthrite, d'éminents professionnels de la santé et le Conseil consultatif d'ACE. Pour en savoir plus sur ACE, rendez-vous à www.jointhealth.org
Reconnaissance de financement
Au cours des 12 derniers mois, le comité ACE a reçu des subventions de la part de :
Amgen Canada, Arthrite-recherche Canada, AstraZeneca Canada, Celgene, Corporation AbbVie, Eli Lilly Canada, Hoffman-La Roche Canada Ltée, Innovative Medicines Canada, Instituts de recherche en santé du Canada, Janssen Inc., Merck Canada, Novartis, Pfizer Canada, Sanofi Canada, St. Paul’s Hospital (Vancouver), UCB Canada et l’université de la Colombie-Britannique.
ACE a également reçu des dons non sollicités provenant des membres de la collectivité arthritique (personnes souffrant d’arthrite) de partout au Canada.
Le comité ACE remercie ces personnes et organismes pour leur soutien qui permet d’aider plus de 5 millions de Canadiennes et Canadiens souffrant d’arthrose, de polyarthrite rhumatoïde, d’arthrite psoriasique, de spondylarthrite ankylosante et de plusieurs autres formes d’arthrite. ACE assure à ses membres, à ses collaborateurs professionnels de la santé et universitaires, au gouvernement et au public que son travail est effectué de façon indépendante et libre de leur influence.
Avertissement et conditions d'utilisation
Le contenu de ce site Web est fourni à titre d'information générale seulement et ne devrait pas servir de base suggérant un traitement particulier pour une personne ou remplacer une consultation avec un professionnel de la santé au fait de ses besoins médicaux particuliers. Veuillez joindre un professionnel de la santé pour toute question ou préoccupation d'ordre médical. L'utilisateur de ce site Web ne devrait jamais ignorer un conseil médical ou retarder une consultation sur la foi de renseignements affichés sur ce site ou sur tout site de même nature.
Afin d'offrir une composante pratique aux utilisateurs, ce site peut afficher des liens vers d'autres sites Web. Le comité ACE décline toute responsabilité quant à la disponibilité du contenu de ces sites externes. L'affichage de ces liens ne sous-entend aucunement un endossement implicite de la part du comité ACE en regard de l'information qui y est présentée, ni ne confirme la véracité et la fiabilité des services, renseignements ou produits offerts par les sites ainsi reliés.
Bien que nous nous efforcions de présenter une information aussi exacte que pertinente au moment de l'affichage, ce site Web pourrait contenir des erreurs typographiques, des inexactitudes et des renseignements périmés. Le contenu de ce site peut être modifié en tout temps, sans préavis.