Dans ce numéro
- Qu’est-ce que l’arthrose ?
- Blessures sportives et arthrose
- Diagnostic d’arthrose
- Traitement et gestion de l’arthrose
- Changements de mode de vie
- Questions d’équité liées aux soins de l’arthrose
- Chirurgie de remplacement articulaire
JointHealth™ insight décembre 2022
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Arthritis Consumer Experts (ACE)
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Le comité ACE (Arthritis Consumer Experts) et les membres de son équipe reconnaissent qu’ils se réunissent et travaillent sur le territoire traditionnel, ancestral et non cédé des peuples Salish de la Côte - xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish) et Səl̓ílwətaʔ/Selilwitulh (Tsleil-Waututh).
Arthritis Consumer Experts est exploitée à titre d’organisation à but non lucratif et offre aux Canadiens et Canadiennes atteints d’arthrite une formation et de l’information fondées sur la recherche. Nous aidons les personnes vivant avec n’importe quelle forme d’arthrite à prendre en charge leur maladie et à prendre part au processus décisionnel concernant la recherche et les soins de santé. Les activités d’ACE sont orientées par les membres et dirigées par son Conseil consultatif formé de professionnels de la santé, de scientifiques et de patients. Pour en savoir plus sur ACE, rendez-vous à www.jointhealth.org.
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Le comité ACE a également reçu des dons non sollicités provenant des membres de la collectivité arthritique (personne souffrant d’arthrite) de partout au Canada.
Le comité ACE remercie ces personnes et organismes pour leur soutien qui permet d’aider plus de 6 millions de Canadiennes et Canadiens souffrant d’arthrose, de polyarthrite rhumatoïde, d’arthrite psoriasique, de spondylarthrite ankylosante et de plusieurs autres formes d’arthrite.
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L’arthrose est une maladie articulaire dégénérative qui constitue la forme d’arthrite la plus courante et une cause majeure de problèmes de mobilité et de handicap dans le monde.
Qu’est-ce que l’arthrose ?
L’arthrose est causée par la dégradation du cartilage dans les articulations. Le cartilage est une substance protéique qui agit comme un coussin entre les os, permettant aux articulations de fonctionner en douceur. Sans lui, les os peuvent commencer à frotter les uns contre les autres, et les mouvements peuvent devenir raides et désagréables. Contrairement aux autres formes d’arthrite, l’arthrose n’est pas d’origine inflammatoire. Cela signifie qu’il ne s’agit pas d’une affection auto-immune. Cependant, elle est progressive, ce qui veut dire que les symptômes peuvent s’aggraver, et entraîner de l’inflammation, si la cause sous-jacente n’est pas traitée. L’arthrose - en particulier l’arthrose du genou - est l’une des maladies chroniques dont la croissance est la plus rapide dans le monde, en raison de l’augmentation de la sédentarité, des blessures au genou et de l’espérance de vie.
Quel est le coût de l’arthrose pour le système de soins de santé ?
L’arthrose est l’une des principales causes de douleur chronique et de perte de mobilité au Canada, et est associée à une réduction de la productivité et à une utilisation accrue des ressources de soins de santé. On estime que d’ici 2040, 12 millions de Canadiennes et de Canadiens seront atteints d’arthrose2.
Des chercheurs de l’Alberta Bone and Joint Health Institute estiment que l’augmentation des cas d’arthrose coûtera à l’économie canadienne :
Le Dr Sharif, chercheur post-doctoral de l’Alberta Bone and Joint Health Institute rattaché à l’Université de Calgary, déclare : « Nos résultats soulignent l’importance de mettre en œuvre des stratégies publiques pour prévenir l’arthrose tout en développant des moyens de maintenir la productivité au travail des personnes atteintes de la maladie. Le Canada pourrait perdre une partie importante de sa main-d’œuvre décroissante en raison de l’arthrose, à moins que des politiques ne soient élaborées dès aujourd’hui pour soutenir l’employabilité des personnes qui ont des douleurs et une perte de fonction au niveau des hanches et des genoux. »
Qui peut souffrir d’arthrose ?
L’arthrose est de loin la forme d’arthrite la plus courante et touche environ cinq millions d’adultes canadiens. Les facteurs de risque de l’arthrose comprennent l’âge, les antécédents familiaux de la maladie, l’excès de poids corporel qui augmente la contrainte sur les articulations, ainsi que les blessures aux articulations. La plus forte augmentation de l’arthrose est observée chez les jeunes (20 à 59 ans), en grande partie à cause de l’obésité infantile, des blessures au genou et du stress répété sur une articulation. Contrairement à d’autres formes d’arthrite où les femmes sont les plus touchées, les femmes et les hommes sont tout autant susceptibles d’être affectés par l’arthrose. Elle frappe le plus souvent après l’âge de 45 ans, mais des personnes de tout âge sont à risque.4 Quel est le lien entre les blessures sportives et l’arthrose ?
L’un des facteurs de risque les plus importants de l’arthrose du genou est une blessure articulaire. Au Canada, chaque année, environ 500 000 jeunes se blessent au genou en pratiquant un sport. La moitié d’entre eux souffriront d’arthrose au cours des dix prochaines années. Chercheuse scientifique auprès d’Arthrite-recherche Canada, la Dre Jackie Whittaker est spécialiste de la réadaptation musculo-squelettique. Ses recherches portent principalement sur la compréhension du lien entre les blessures au genou chez les jeunes sportifs et l’apparition précoce de l’arthrose, ainsi que sur la prévention de l’arthrose. La Dre Whittaker, qui est également physiothérapeute, a créé un programme en ligne unique sur la santé du genou, appelé SOAR (Stop OsteoARthritis), afin d’aider les gens à se remettre plus rapidement d’une blessure au genou et à réduire le risque de développer de l’arthrose. Le programme comprend une formation, des exercices personnalisés, un suivi des activités et un plan d’action hebdomadaire.
« L’un des plus grands mythes sur l’arthrose est que rien ne peut être fait pour la prévenir », a déclaré la Dre Jackie Whittaker (en anglais seulement), chercheuse scientifique auprès d’Arthrite-recherche Canada. « Nous disposons de preuves vraiment probantes qui suggèrent que de nombreuses choses peuvent être faites pour minimiser la douleur d’une personne et améliorer sa fonction afin de réduire les symptômes et empêcher l’arthrose d’entraver la vie quotidienne. »
À l’heure actuelle, le traitement des jeunes athlètes qui souffrent d’une blessure au genou est axé sur leur retour au sport. Peu d’entre eux cherchent à se faire soigner après leur blessure, et peu d’efforts sont faits pour prévenir l’arthrose. La Dre Whittaker souhaite changer cet état de fait en concentrant ses recherches sur ce qu’une personne peut faire après une blessure pour minimiser son risque de souffrir d’arthrose.
« Mes recherches visent à essayer de réduire les facteurs de risque d’arthrose après une blessure au genou chez les jeunes sportifs. Je désire sensibiliser les jeunes qui se blessent au genou en pratiquant un sport. Je veux qu’ils sachent qu’ils risquent de souffrir d’arthrose, mais aussi qu’ils peuvent prendre des mesures pour la prévenir. Nous avons constaté que l’obésité et la faiblesse musculaire sont des facteurs de risque. Il est donc important de garder des muscles forts et de rester actif après une blessure pour éviter la prise de poids. Le signal d’alarme n’est pas l’enflure et la douleur. C’est lorsque vous devenez de moins en moins actif à cause de votre genou. La dernière chose que vous souhaitez est que quelqu’un arrête complètement le sport ou les activités physiques. Cependant, cela peut être difficile et un soutien est parfois nécessaire », a déclaré la Dre Whittaker.
Le programme SOAR, d’une durée de 8 semaines et destiné aux personnes présentant un risque d’arthrose, comprend les éléments suivants :
Obtenir un diagnostic d’arthrose
Les symptômes les plus courants sont les douleurs articulaires et l’inconfort. L’arthrose peut toucher n’importe quelle articulation. Les mains et les articulations portantes - y compris la colonne vertébrale, les hanches et les genoux - sont les plus souvent affectées. Les autres articulations, comme les épaules, les coudes et les chevilles, sont moins susceptibles d’être touchées, sauf si l’articulation a été endommagée par une blessure.
Voici des signes avant-coureurs importants de l’arthrose :
Comme c’est le cas pour la plupart des formes d’arthrite, un diagnostic précoce d’arthrose peut être un facteur clé pour préserver la santé des articulations et prévenir le handicap et les déformations. Vous pouvez faire certaines choses pour ralentir la progression des lésions articulaires et réduire le risque de handicap futur. L’obtention d’un diagnostic est la première étape cruciale d’un plan de traitement de l’arthrose.
Outil pour les patients atteints d’arthrose
Une bonne communication entre les patients et leurs fournisseurs de soins de santé est très importante pour établir un diagnostic précis et élaborer des plans de traitement efficaces. Se fondant sur ce constat, le comité ACE, d’autres associations de patients ainsi que des experts scientifiques et cliniques en matière d’arthrose ont élaboré le document Parlez de vos douleurs articulaires à votre médecin, conçu pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’arthrite, notamment leur activité physique, leur sommeil, leur santé mentale (comme l’humeur ou la dépression), leurs relations et leur vie professionnelle afin :
Selon l’un des principaux spécialistes canadiens de l’arthrose, la Dre Gillian Hawker, rhumatologue et professeure de médecine à l’Université de Toronto : « Bien qu’il existe des thérapies efficaces, la prévalence élevée d’autres affections médicales chez les personnes atteintes d’arthrose rend la prise en charge difficile. Jusqu’à 90 % des personnes atteintes d’arthrose ont au moins une autre maladie chronique - le plus souvent le diabète, les maladies cardiaques et l’hypertension artérielle. »
À l’heure actuelle, il n’existe pas de médicaments qui traitent efficacement le processus pathologique sous-jacent de l’arthrose, mais seulement des médicaments pour traiter les symptômes associés à la maladie, comme la douleur. C’est pourquoi les changements de mode de vie et l’activité physique sont souvent considérés comme les « meilleurs remèdes » pour traiter l’arthrose.
Changements de mode de vie
Un élément important de la prise en charge de l’arthrose est le maintien d’un poids corporel sain, ce qui peut réduire la charge exercée sur les articulations et, dans de nombreux cas, atténuer la douleur. Les personnes atteintes d’arthrose, comme tout le monde, devraient s’efforcer de pratiquer 150 minutes d’activité physique par semaine. Une alimentation équilibrée peut également jouer un rôle important pour soutenir notre santé métabolique. Activité physique
L’activité physique est un autre élément important du plan de traitement de l’arthrose, car le mouvement incite les articulations à produire davantage de cartilage, ce qui permet de lutter contre cette affection. La clé est de participer aux bons types d’activités. En général, les activités qui sollicitent moins les articulations, comme la natation et d’autres types d’activités aquatiques, sont idéales pour commencer. Une fois que les articulations sont renforcées, les patients peuvent passer progressivement à un vélo elliptique ou stationnaire pour un plus grand défi cardiovasculaire et commencer à intégrer des exercices de mobilité.5 Enfin, il existe de bonnes preuves que l’entraînement musculaire peut aider à renforcer les muscles autour de l’articulation, à augmenter la flexibilité et à réduire la douleur.
Questions d’équité liées aux soins non chirurgicaux de l’arthrose
Le traitement de l’arthrose est un besoin de santé non satisfait pour de nombreuses personnes d’origines diverses habitant au Canada. L’injustice historique, la médecine institutionnalisée et le fossé socio-économique ont entraîné des disparités en matière de santé parmi les groupes difficiles à atteindre. Par exemple, les recherches suggèrent que les personnes vivant en milieu rural, celles qui ont un faible revenu ou qui sont au chômage, ainsi que les peuples autochtones, présentent un risque accru d’arthrose et éprouvent des symptômes plus graves (Lin et al. [2017].6 Au Canada, Cheryl Barnabe a dirigé une équipe de chercheurs pour examiner les soins inéquitables que reçoivent les personnes autochtones vivant en Alberta (Barnabe et al. [2015].7 Il faut investir davantage de ressources pour remédier à ces disparités.
Elizabeth Houlding, étudiante en physiothérapie à l’Université de Toronto, a publié une recherche sur les questions d’équité liées aux soins de l’arthrose.8 Pour son projet, elle s’est adressée à des fournisseurs de soins de santé spécialisés dans le traitement de l’arthrose et leur a demandé d’évaluer les différentes interventions non chirurgicales, telles que l’activité physique et les appareils fonctionnels, en fonction de critères d’équité. Plus précisément, elle a examiné la faisabilité, les effets sur le système de soins de santé, l’universalité et l’impact sur les inégalités pour chaque intervention. Lors d’une récente capsule de « À la maison avec l’arthrite », Mme Houlding a parlé des résultats de son travail et de la façon dont ils sont utilisés pour faire passer les connaissances dans la pratique.
Médicaments contre l’arthrose
Avant de commencer un traitement médicamenteux, il est important d’avoir une conversation approfondie avec votre fournisseur de soins de santé sur les effets secondaires et les complications possibles de vos médicaments actuels. Dans les cas d’arthrose légère à modérée, la douleur articulaire peut être traitée de manière adéquate avec un analgésique en vente libre, comme l’acétaminophène (Tylenol®). L’acétaminophène peut être efficace pour réduire la douleur, mais ce n’est pas un anti-inflammatoire et il ne peut pas freiner les lésions articulaires.
Si un analgésique comme l’acétaminophène ne suffit pas, les médecins peuvent prescrire un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS). Parmi les AINS disponibles sans ordonnance figurent l’ibuprofène (Motrin® ou Advil®) et l’acide acétylsalicylique (Aspirine®). Les AINS plus puissants nécessitent une ordonnance, comme par exemple le naproxène (Naprosyn®). Il s’agit de médicaments puissants qui peuvent réduire l’inflammation et la douleur articulaires, mais qui ne réduisent pas les lésions articulaires. Dans de rares cas, les AINS ont été associés à de graves effets secondaires cardiovasculaires, rénaux ou gastro-intestinaux, comme des ulcères d’estomac.9 Les inhibiteurs de la COX-2 sont un type d’AINS qui agissent pour réduire l’inflammation, mais ne présentent pas le même risque d’effets secondaires gastro-intestinaux.
Parfois, une injection de corticostéroïde (parfois appelée « cortisone ») dans l’articulation concernée peut aider à réduire l’inflammation de l’arthrose avancée de la hanche et du genou. Les injections de cortisone peuvent aider dans les situations où la mobilité est réduite ou la douleur est intense.10 Pour certaines personnes, les thérapies médicamenteuses peuvent aider à court terme, tandis que d’autres peuvent bien réagir et obtenir des bienfaits plus durables. En quoi consiste le remplacement articulaire (arthroplastie) ?
Pour l’arthrose, le type de chirurgie articulaire le plus courant est le remplacement de l’articulation; les genoux et les hanches sont les articulations les plus souvent traitées. Si les options de traitement de première approche, comme l’éducation, l’activité physique et la gestion du poids, ainsi que les médicaments, ne suffisent pas à gérer la douleur liée à l’arthrose et les problèmes de fonctionnement au quotidien, votre médecin peut vous orienter vers un chirurgien pour déterminer si la chirurgie est la bonne solution pour vous.
Au total, 55 285 remplacements du genou ont été effectués au Canada entre 2020 et 2021. Et plus de 1,3 milliard de dollars ont été dépensés pour des arthroplasties de la hanche et du genou pendant cette période.11 Le nombre d’arthroplasties de la hanche et du genou a augmenté chaque année au cours des dernières années, sauf en 2020-2021, où de nombreuses interventions chirurgicales ont été annulées en raison de la pandémie de COVID-19. En savoir plus sur le remplacement articulaire
Le comité ACE s’est penché sur le remplacement articulaire en cas d’arthrite dans un numéro spécial du JointHealth™ insight, en mettant l’accent sur la période précédant la chirurgie, y compris des informations sur ce qu’est un remplacement articulaire, la prise de décision pour la chirurgie, les remplacements bilatéraux du genou et la préparation à la chirurgie. Dans un numéro complémentaire du JointHealth™ insight, le comité ACE a abordé la question du rétablissement après une chirurgie de remplacement articulaire, en présentant le point de vue du patient sur le processus de rétablissement et de réhabilitation.
Principaux points à retenir au sujet de l’arthrose
L’arthrose est bien plus qu’un problème d’« usure ». Une combinaison de facteurs joue un rôle dans le développement de l’arthrose, notamment :
Références :
Psoriatic Arthritis Special Authorization Request Form
- L’arthrose touche les adultes, jeunes et moins jeunes;
- Environ 5 % des Canadiennes et Canadiens âgés de 35 à 54 ans souffrent d’arthrose;
- Environ 30 % de la population canadienne âgée de 50 à 70 ans éprouvent des problèmes tels que le manque de sommeil, la fatigue, l’humeur dépressive et la perte d’autonomie liés à l’arthrose;1
- Quatre-vingt pour cent des personnes atteintes d’arthrose en souffrent au niveau des genoux et, pour bon nombre d’entre elles, les lésions articulaires sont survenues plus tôt dans leur vie.
Qu’est-ce que l’arthrose ?
L’arthrose est causée par la dégradation du cartilage dans les articulations. Le cartilage est une substance protéique qui agit comme un coussin entre les os, permettant aux articulations de fonctionner en douceur. Sans lui, les os peuvent commencer à frotter les uns contre les autres, et les mouvements peuvent devenir raides et désagréables. Contrairement aux autres formes d’arthrite, l’arthrose n’est pas d’origine inflammatoire. Cela signifie qu’il ne s’agit pas d’une affection auto-immune. Cependant, elle est progressive, ce qui veut dire que les symptômes peuvent s’aggraver, et entraîner de l’inflammation, si la cause sous-jacente n’est pas traitée. L’arthrose - en particulier l’arthrose du genou - est l’une des maladies chroniques dont la croissance est la plus rapide dans le monde, en raison de l’augmentation de la sédentarité, des blessures au genou et de l’espérance de vie.
Quel est le coût de l’arthrose pour le système de soins de santé ?
L’arthrose est l’une des principales causes de douleur chronique et de perte de mobilité au Canada, et est associée à une réduction de la productivité et à une utilisation accrue des ressources de soins de santé. On estime que d’ici 2040, 12 millions de Canadiennes et de Canadiens seront atteints d’arthrose2.
Des chercheurs de l’Alberta Bone and Joint Health Institute estiment que l’augmentation des cas d’arthrose coûtera à l’économie canadienne :
- une perte de productivité d’environ 17,5 milliards de dollars par année d’ici 2031 en raison des symptômes liés à cette maladie, et
- un plus grand nombre de personnes seront obligées d’arrêter de travailler ou de travailler moins en raison des limitations de leur mobilité et de la douleur 3
Le Dr Sharif, chercheur post-doctoral de l’Alberta Bone and Joint Health Institute rattaché à l’Université de Calgary, déclare : « Nos résultats soulignent l’importance de mettre en œuvre des stratégies publiques pour prévenir l’arthrose tout en développant des moyens de maintenir la productivité au travail des personnes atteintes de la maladie. Le Canada pourrait perdre une partie importante de sa main-d’œuvre décroissante en raison de l’arthrose, à moins que des politiques ne soient élaborées dès aujourd’hui pour soutenir l’employabilité des personnes qui ont des douleurs et une perte de fonction au niveau des hanches et des genoux. »
Qui peut souffrir d’arthrose ?
L’arthrose est de loin la forme d’arthrite la plus courante et touche environ cinq millions d’adultes canadiens. Les facteurs de risque de l’arthrose comprennent l’âge, les antécédents familiaux de la maladie, l’excès de poids corporel qui augmente la contrainte sur les articulations, ainsi que les blessures aux articulations. La plus forte augmentation de l’arthrose est observée chez les jeunes (20 à 59 ans), en grande partie à cause de l’obésité infantile, des blessures au genou et du stress répété sur une articulation. Contrairement à d’autres formes d’arthrite où les femmes sont les plus touchées, les femmes et les hommes sont tout autant susceptibles d’être affectés par l’arthrose. Elle frappe le plus souvent après l’âge de 45 ans, mais des personnes de tout âge sont à risque.4 Quel est le lien entre les blessures sportives et l’arthrose ?
L’un des facteurs de risque les plus importants de l’arthrose du genou est une blessure articulaire. Au Canada, chaque année, environ 500 000 jeunes se blessent au genou en pratiquant un sport. La moitié d’entre eux souffriront d’arthrose au cours des dix prochaines années. Chercheuse scientifique auprès d’Arthrite-recherche Canada, la Dre Jackie Whittaker est spécialiste de la réadaptation musculo-squelettique. Ses recherches portent principalement sur la compréhension du lien entre les blessures au genou chez les jeunes sportifs et l’apparition précoce de l’arthrose, ainsi que sur la prévention de l’arthrose. La Dre Whittaker, qui est également physiothérapeute, a créé un programme en ligne unique sur la santé du genou, appelé SOAR (Stop OsteoARthritis), afin d’aider les gens à se remettre plus rapidement d’une blessure au genou et à réduire le risque de développer de l’arthrose. Le programme comprend une formation, des exercices personnalisés, un suivi des activités et un plan d’action hebdomadaire.
« L’un des plus grands mythes sur l’arthrose est que rien ne peut être fait pour la prévenir », a déclaré la Dre Jackie Whittaker (en anglais seulement), chercheuse scientifique auprès d’Arthrite-recherche Canada. « Nous disposons de preuves vraiment probantes qui suggèrent que de nombreuses choses peuvent être faites pour minimiser la douleur d’une personne et améliorer sa fonction afin de réduire les symptômes et empêcher l’arthrose d’entraver la vie quotidienne. »
À l’heure actuelle, le traitement des jeunes athlètes qui souffrent d’une blessure au genou est axé sur leur retour au sport. Peu d’entre eux cherchent à se faire soigner après leur blessure, et peu d’efforts sont faits pour prévenir l’arthrose. La Dre Whittaker souhaite changer cet état de fait en concentrant ses recherches sur ce qu’une personne peut faire après une blessure pour minimiser son risque de souffrir d’arthrose.
« Mes recherches visent à essayer de réduire les facteurs de risque d’arthrose après une blessure au genou chez les jeunes sportifs. Je désire sensibiliser les jeunes qui se blessent au genou en pratiquant un sport. Je veux qu’ils sachent qu’ils risquent de souffrir d’arthrose, mais aussi qu’ils peuvent prendre des mesures pour la prévenir. Nous avons constaté que l’obésité et la faiblesse musculaire sont des facteurs de risque. Il est donc important de garder des muscles forts et de rester actif après une blessure pour éviter la prise de poids. Le signal d’alarme n’est pas l’enflure et la douleur. C’est lorsque vous devenez de moins en moins actif à cause de votre genou. La dernière chose que vous souhaitez est que quelqu’un arrête complètement le sport ou les activités physiques. Cependant, cela peut être difficile et un soutien est parfois nécessaire », a déclaré la Dre Whittaker.
Le programme SOAR, d’une durée de 8 semaines et destiné aux personnes présentant un risque d’arthrose, comprend les éléments suivants :
- Un camp d’une journée sur le thème du genou
- Huit semaines d’exercices et d’activités physiques
- Des conseils hebdomadaires individualisés en physiothérapie
- Surveiller le genou des patients et intervenir rapidement en cas d’inactivité;
- Nourrir le cartilage du patient par des exercices quotidiens de renforcement;
- Renforcer les muscles du patient par des exercices de musculation;
- Contrôler le poids du patient (les risques d’obésité sont multipliés par 2,5 après une blessure au genou) en pratiquant chaque semaine une activité aérobie d’intensité modérée et en adoptant un régime alimentaire sain.
Obtenir un diagnostic d’arthrose
Les symptômes les plus courants sont les douleurs articulaires et l’inconfort. L’arthrose peut toucher n’importe quelle articulation. Les mains et les articulations portantes - y compris la colonne vertébrale, les hanches et les genoux - sont les plus souvent affectées. Les autres articulations, comme les épaules, les coudes et les chevilles, sont moins susceptibles d’être touchées, sauf si l’articulation a été endommagée par une blessure.
Voici des signes avant-coureurs importants de l’arthrose :
- Douleur et/ou raideur articulaire durant plus de deux semaines;
- Gonflement des articulations des mains et des pieds;
- Réduction de la force musculaire et de la mobilité des articulations.
Comme c’est le cas pour la plupart des formes d’arthrite, un diagnostic précoce d’arthrose peut être un facteur clé pour préserver la santé des articulations et prévenir le handicap et les déformations. Vous pouvez faire certaines choses pour ralentir la progression des lésions articulaires et réduire le risque de handicap futur. L’obtention d’un diagnostic est la première étape cruciale d’un plan de traitement de l’arthrose.
Outil pour les patients atteints d’arthrose
Une bonne communication entre les patients et leurs fournisseurs de soins de santé est très importante pour établir un diagnostic précis et élaborer des plans de traitement efficaces. Se fondant sur ce constat, le comité ACE, d’autres associations de patients ainsi que des experts scientifiques et cliniques en matière d’arthrose ont élaboré le document Parlez de vos douleurs articulaires à votre médecin, conçu pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’arthrite, notamment leur activité physique, leur sommeil, leur santé mentale (comme l’humeur ou la dépression), leurs relations et leur vie professionnelle afin :
- D’aider les personnes souffrant ou risquant de souffrir d’arthrose à avoir de meilleures conversations avec leur médecin ou d’autres professionnels de la santé, en les informant des soins qu’elles peuvent s’attendre à recevoir;
- D’aider les patients à identifier les causes de leurs douleurs articulaires et de leur perte de mobilité;
- De les renseigner sur les principes de base des stratégies de prévention primaire et des méthodes d’autosoins.
Selon l’un des principaux spécialistes canadiens de l’arthrose, la Dre Gillian Hawker, rhumatologue et professeure de médecine à l’Université de Toronto : « Bien qu’il existe des thérapies efficaces, la prévalence élevée d’autres affections médicales chez les personnes atteintes d’arthrose rend la prise en charge difficile. Jusqu’à 90 % des personnes atteintes d’arthrose ont au moins une autre maladie chronique - le plus souvent le diabète, les maladies cardiaques et l’hypertension artérielle. »
À l’heure actuelle, il n’existe pas de médicaments qui traitent efficacement le processus pathologique sous-jacent de l’arthrose, mais seulement des médicaments pour traiter les symptômes associés à la maladie, comme la douleur. C’est pourquoi les changements de mode de vie et l’activité physique sont souvent considérés comme les « meilleurs remèdes » pour traiter l’arthrose.
Changements de mode de vie
Un élément important de la prise en charge de l’arthrose est le maintien d’un poids corporel sain, ce qui peut réduire la charge exercée sur les articulations et, dans de nombreux cas, atténuer la douleur. Les personnes atteintes d’arthrose, comme tout le monde, devraient s’efforcer de pratiquer 150 minutes d’activité physique par semaine. Une alimentation équilibrée peut également jouer un rôle important pour soutenir notre santé métabolique. Activité physique
L’activité physique est un autre élément important du plan de traitement de l’arthrose, car le mouvement incite les articulations à produire davantage de cartilage, ce qui permet de lutter contre cette affection. La clé est de participer aux bons types d’activités. En général, les activités qui sollicitent moins les articulations, comme la natation et d’autres types d’activités aquatiques, sont idéales pour commencer. Une fois que les articulations sont renforcées, les patients peuvent passer progressivement à un vélo elliptique ou stationnaire pour un plus grand défi cardiovasculaire et commencer à intégrer des exercices de mobilité.5 Enfin, il existe de bonnes preuves que l’entraînement musculaire peut aider à renforcer les muscles autour de l’articulation, à augmenter la flexibilité et à réduire la douleur.
Le programme GLA:D™ : une solution adaptée Les baby-boomers canadiens vieillissants sont beaucoup plus actifs que les générations précédentes. Il est impératif de rester actif pour avoir une bonne santé générale et vieillir en santé. Il arrive souvent que les douleurs articulaires constituent un obstacle à la pratique d’une activité physique, ce qui est compréhensible. Les gens deviennent anxieux et, par conséquent, cessent d’être actifs pour soulager la douleur. Selon la Dre Ewa Roos, co-développeuse du programme GLA:D™ au Danemark, un programme d’éducation et d’exercice destiné aux personnes souffrant de raideurs ou de douleurs aux genoux ou aux hanches ou souffrant d’arthrose du genou ou de la hanche, ce n’est pas la bonne chose à faire, car les recherches démontrent que l’exercice supervisé réduit la douleur jusqu’à 30 % : « Le traitement actuel de l’arthrose commence donc par l’éducation du patient et l’exercice. Les personnes souffrant de douleurs au genou ou à la hanche qui ont assisté à une séance d’éducation et à 12 séances d’exercices neuromusculaires voient leurs congés de maladie réduits, leur consommation d’analgésiques diminuée, leur douleur réduite, leur fonction physique et leur vitesse de marche améliorées et leur activité physique augmentée. » Suite au succès du programme au Danemark, le programme d’éducation et d’exercices GLA:D™ (en anglais seulement) pour l’arthrose du genou et de la hanche est maintenant disponible au Canada. |
Fait ou fiction ? | ||
L’arthrose est inévitable Les jeunes peuvent aussi souffrir d’arthrose Je dois avoir très mal avant de demander de l’aide Les activités de port de poids aident mon genou atteint d’arthrose Il est plus difficile de perdre du poids que de prévenir la prise de poids |
Fiction Fait Fiction Fait Fait |
Le traitement de l’arthrose est un besoin de santé non satisfait pour de nombreuses personnes d’origines diverses habitant au Canada. L’injustice historique, la médecine institutionnalisée et le fossé socio-économique ont entraîné des disparités en matière de santé parmi les groupes difficiles à atteindre. Par exemple, les recherches suggèrent que les personnes vivant en milieu rural, celles qui ont un faible revenu ou qui sont au chômage, ainsi que les peuples autochtones, présentent un risque accru d’arthrose et éprouvent des symptômes plus graves (Lin et al. [2017].6 Au Canada, Cheryl Barnabe a dirigé une équipe de chercheurs pour examiner les soins inéquitables que reçoivent les personnes autochtones vivant en Alberta (Barnabe et al. [2015].7 Il faut investir davantage de ressources pour remédier à ces disparités.
Elizabeth Houlding, étudiante en physiothérapie à l’Université de Toronto, a publié une recherche sur les questions d’équité liées aux soins de l’arthrose.8 Pour son projet, elle s’est adressée à des fournisseurs de soins de santé spécialisés dans le traitement de l’arthrose et leur a demandé d’évaluer les différentes interventions non chirurgicales, telles que l’activité physique et les appareils fonctionnels, en fonction de critères d’équité. Plus précisément, elle a examiné la faisabilité, les effets sur le système de soins de santé, l’universalité et l’impact sur les inégalités pour chaque intervention. Lors d’une récente capsule de « À la maison avec l’arthrite », Mme Houlding a parlé des résultats de son travail et de la façon dont ils sont utilisés pour faire passer les connaissances dans la pratique.
Nous reconnaissons l’existence de diverses valeurs et croyances en matière de traitement. Votre fournisseur de soins de santé sera en mesure de discuter et de recommander des traitements personnalisés qui peuvent différer des informations fournies dans ce numéro. Si vous avez des questions sur les sujets abordés dans ce numéro, veuillez les envoyer par courriel à feedback@jointhealth.org |
Avant de commencer un traitement médicamenteux, il est important d’avoir une conversation approfondie avec votre fournisseur de soins de santé sur les effets secondaires et les complications possibles de vos médicaments actuels. Dans les cas d’arthrose légère à modérée, la douleur articulaire peut être traitée de manière adéquate avec un analgésique en vente libre, comme l’acétaminophène (Tylenol®). L’acétaminophène peut être efficace pour réduire la douleur, mais ce n’est pas un anti-inflammatoire et il ne peut pas freiner les lésions articulaires.
Si un analgésique comme l’acétaminophène ne suffit pas, les médecins peuvent prescrire un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS). Parmi les AINS disponibles sans ordonnance figurent l’ibuprofène (Motrin® ou Advil®) et l’acide acétylsalicylique (Aspirine®). Les AINS plus puissants nécessitent une ordonnance, comme par exemple le naproxène (Naprosyn®). Il s’agit de médicaments puissants qui peuvent réduire l’inflammation et la douleur articulaires, mais qui ne réduisent pas les lésions articulaires. Dans de rares cas, les AINS ont été associés à de graves effets secondaires cardiovasculaires, rénaux ou gastro-intestinaux, comme des ulcères d’estomac.9 Les inhibiteurs de la COX-2 sont un type d’AINS qui agissent pour réduire l’inflammation, mais ne présentent pas le même risque d’effets secondaires gastro-intestinaux.
Parfois, une injection de corticostéroïde (parfois appelée « cortisone ») dans l’articulation concernée peut aider à réduire l’inflammation de l’arthrose avancée de la hanche et du genou. Les injections de cortisone peuvent aider dans les situations où la mobilité est réduite ou la douleur est intense.10 Pour certaines personnes, les thérapies médicamenteuses peuvent aider à court terme, tandis que d’autres peuvent bien réagir et obtenir des bienfaits plus durables. En quoi consiste le remplacement articulaire (arthroplastie) ?
Pour l’arthrose, le type de chirurgie articulaire le plus courant est le remplacement de l’articulation; les genoux et les hanches sont les articulations les plus souvent traitées. Si les options de traitement de première approche, comme l’éducation, l’activité physique et la gestion du poids, ainsi que les médicaments, ne suffisent pas à gérer la douleur liée à l’arthrose et les problèmes de fonctionnement au quotidien, votre médecin peut vous orienter vers un chirurgien pour déterminer si la chirurgie est la bonne solution pour vous.
Au total, 55 285 remplacements du genou ont été effectués au Canada entre 2020 et 2021. Et plus de 1,3 milliard de dollars ont été dépensés pour des arthroplasties de la hanche et du genou pendant cette période.11 Le nombre d’arthroplasties de la hanche et du genou a augmenté chaque année au cours des dernières années, sauf en 2020-2021, où de nombreuses interventions chirurgicales ont été annulées en raison de la pandémie de COVID-19. En savoir plus sur le remplacement articulaire
Le comité ACE s’est penché sur le remplacement articulaire en cas d’arthrite dans un numéro spécial du JointHealth™ insight, en mettant l’accent sur la période précédant la chirurgie, y compris des informations sur ce qu’est un remplacement articulaire, la prise de décision pour la chirurgie, les remplacements bilatéraux du genou et la préparation à la chirurgie. Dans un numéro complémentaire du JointHealth™ insight, le comité ACE a abordé la question du rétablissement après une chirurgie de remplacement articulaire, en présentant le point de vue du patient sur le processus de rétablissement et de réhabilitation.
Principaux points à retenir au sujet de l’arthrose
L’arthrose est bien plus qu’un problème d’« usure ». Une combinaison de facteurs joue un rôle dans le développement de l’arthrose, notamment :
- Recevoir des soins et une rééducation appropriés après une blessure articulaire;
- Le maintien d’un poids corporel sain par rapport à l’indice de masse corporelle
- Consulter un professionnel de la santé pour déterminer si des traitements médicamenteux ou chirurgicaux sont nécessaires.
Références :
1 | Bone and Joint Canada: Osteoarthritis https://boneandjointcanada.com/osteoarthritis/ (en anglais seulement) |
2 | Arthritis Research Canada. https://www.arthritisresearch.ca/knee-osteoarthrtis-nonsurgical-options/ (en anglais seulement) |
3 | Alberta Bone and Joint Health Institute: News Release. https://www.albertaboneandjoint.com/archive/osteoarthritis-productivity-loss-canada-arthritis-society-arthritis-alliance-canada/ (en anglais seulement) |
4 | Zhang & Jordan (2010). Epidemiology of osteoarthritis. https://doi.org/10.1016/j.cger.2010.03.001 (en anglais seulement) |
5 | Exercise is Medicine website: Exercising with Osteoarthritis. https://www.exerciseismedicine.org/assets/page_documents/steoarthritis.pdf (en anglais seulement) |
6 | Lin et al. (2017). Unmet Needs of Aboriginal Australians With Musculoskeletal Pain: A Mixed-Method Systematic Review. https://doi.org/10.1002/acr.23493 (en anglais seulement) |
7 | Barnabe et al. (2015). Imbalance of prevalence and specialty care for osteoarthritis for first nations people in Alberta, Canada. https://doi.org/10.3899/jrheum.140551 (en anglais seulement) |
8 | Experts prioritize osteoarthritis non-surgical interventions from Cochrane systemic reviews for translation into “Evidence4Equity” summaries. 2021 https://link.springer.com/article/10.1186/s12939-021-01477-4 (en anglais seulement) |
9 | Cryer, B., & Mahaffey, K. W. (2014). Gastrointestinal ulcers, role of aspirin, and clinical outcomes: pathobiology, diagnosis, and treatment. Journal of multidisciplinary healthcare, 7, 137–146. https://doi.org/10.2147/JMDH.S54324 (en anglais seulement) |
10 | Zeng et al. 2019. Intra-articular corticosteroids and the risk of knee osteoarthritis progression: results from the Osteoarthritis Initiative. https://doi.org/10.1016/j.joca.2019.01.007 (en anglais seulement) |
11 | Canadian Institute for Health Information: Hip and Knee Replacements in Canada. September 2022. https://www.cihi.ca/en/cjrr-annual-report-hip-and-knee-replacements-in-canada (en anglais seulement) |
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Le comité ACE (Arthritis Consumer Experts) et les membres de son équipe reconnaissent qu’ils se réunissent et travaillent sur le territoire traditionnel, ancestral et non cédé des peuples Salish de la Côte - xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish) et Səl̓ílwətaʔ/Selilwitulh (Tsleil-Waututh).
Arthritis Consumer Experts est exploitée à titre d’organisation à but non lucratif et offre aux Canadiens et Canadiennes atteints d’arthrite une formation et de l’information fondées sur la recherche. Nous aidons les personnes vivant avec n’importe quelle forme d’arthrite à prendre en charge leur maladie et à prendre part au processus décisionnel concernant la recherche et les soins de santé. Les activités d’ACE sont orientées par les membres et dirigées par son Conseil consultatif formé de professionnels de la santé, de scientifiques et de patients. Pour en savoir plus sur ACE, rendez-vous à www.jointhealth.org.
Reconnaissance de financement
Au cours des 12 derniers mois, le comité ACE a reçu des subventions de la part de : Amgen Canada, Arthrite-recherche Canada, Eli Lilly Canada, Forum canadien des biosimilaires, Fresenius Kabi Canada, Instituts de recherche en santé du Canada, Novartis Canada, Organon Canada, Pfizer Canada, Sandoz Canada, Société canadienne de rhumatologie, Teva Canada, UCB Canada et Université de la Colombie-Britannique.
Le comité ACE a également reçu des dons non sollicités provenant des membres de la collectivité arthritique (personne souffrant d’arthrite) de partout au Canada.
Le comité ACE remercie ces personnes et organismes pour leur soutien qui permet d’aider plus de 6 millions de Canadiennes et Canadiens souffrant d’arthrose, de polyarthrite rhumatoïde, d’arthrite psoriasique, de spondylarthrite ankylosante et de plusieurs autres formes d’arthrite.
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