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JointHealth™ express   22 décembre 2021



Les épidémiologistes sont souvent appelés « détectives des maladies ». Ils recherchent la cause des maladies, identifient les personnes à risque et recommandent des moyens de contrôler ou d’arrêter la propagation des maladies ou de les empêcher de se déclarer.

Dans cette capsule de « À la maison avec l’arthrite », la Dre Kayte Andersen, épidémiologiste, parle d’une étude qu’elle a dirigée et qui a révélé que les personnes qui prenaient des immunosuppresseurs au moment de leur admission à l’hôpital en raison de la COVID-19 ne s’en sortaient pas plus mal que les autres personnes hospitalisées pour le même motif. La Dre Andersen explique également que ces patients n’étaient pas plus susceptibles d’être placés sous ventilateur, de mourir à l’hôpital ou d’y demeurer plus longtemps. Dans l’ensemble, l’étude semble être une bonne nouvelle pour les personnes qui prennent des médicaments ayant un impact sur le système immunitaire et suggère qu’il n’est pas nécessaire d’interrompre ces médicaments pour réduire les risques éventuels de forme grave de la COVID-19.

La Dre Andersen a récemment obtenu son doctorat en épidémiologie, avec un certificat en pharmacoépidémiologie et sécurité des médicaments, de l’École de santé publique Johns Hopkins Bloomberg. Elle est titulaire d’un baccalauréat en pharmacologie et d’une maîtrise en pharmacoépidémiologie, tous deux obtenus à l’Université McGill de Montréal, au Canada. Dans le cadre de son doctorat, Kayte avait initialement prévu d’étudier les inhibiteurs de PCSK9, mais elle a récemment changé d’orientation et s’efforce désormais de comprendre la sécurité et l’efficacité des médicaments destinés aux adultes hospitalisés pour la COVID.

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